Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer

Héloïse Desrivières
théâtre - recherches

RéSUMé

Sur ce projet, le travail n'a pas dépassé le stade de recherches et d'expérimentations plateau. Le projet s'est ensuite poursuivit sous une autre forme au seain de la Cie Héloïse Desrivières.

Déesse (je me maquille pour ne pas pleurer) raconte l’histoire d’Astrid, une femme de 30 ans, artiste en formation et mère en fonction, qui tente de s’en sortir en se raccrochant à la “beauté”. C’est un solo “pour une écrivaine en manque de beauté”, dont l’urgence vitale est de saisir son propre choc esthétique. L’histoire prend Astrid au milieu d’un rituel de beauté qui demande pause et patience. Au milieu de ce temps arrêté, dans sa salle de bain, elle est seule face à elle-même et tout redevient possible. Entre ses produits de beauté qui portent des noms de déesse, elle se crée sa propre mythologie résolument contemporaine et ancrée dans la vie.

Héloïse Desrivières cherche avec ce projet une écriture vitale et mordante, nourrie de l’énergie sans limite que l’on peut déployer en situation de crise, lorsqu’on décide d’en assumer le poids de notre monde. Je veux rendre joyeux le désespoir, je veux rendre désirable cette femme qui n’inspire que compassion voire pitié, je veux écrire cette intimité crue qui nous rappelle par petites étincelles que nous sommes vivants au milieu de nos morts, je veux voir et vivre la beauté qu’on nous donne et celle que l’on peut offrir par le regard ou par les mots.

Scénographie

Spatialement, l’histoire se passe dans la salle de bain d’Astrid, où elle est face à elle-même, sans aucun fard ni artifice. La salle de bain se veut un espace qui ne juge pas, qui laisse libre d’avoir une intimité sincère, posée sur un plateau et qui se communique de manière frontale et direct au public. Le plateau assez simple laisse naviguer l’imaginaire du spectateur à travers les transformations physiques de l’interprète qui commence le parcours dans une robe de masque de beauté entouré de plastique qui se désagrège pour laisser le corps apparaitre dans une nudité désérotisée de déesse-mère archaïque et continue sa transformation avec notamment une très grande robes intégralement faite de moules. Une chaise et une table basse sur laquelle trônent des produit de beauté, une estrade déïque en escaliers comme surgie des ombres et un cyclorama seront les éléments de décor.

Équipe de création

Héloïse Desrivières (écrivaine, performeuse), Xavier Lott (chorégraphe, regard extérieur), Florence Bertrand (costumes), Sarah Bisson (scénographie, illustrations)

Liens utiles

https://heloisedesrivieres.com/realisation/deesses-2/

Année(s) de création

2017 - 2019

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